Etape 8: Pontgibaud –> Allanche

Etape 8: Paysage

Dernier jour de vtt avant une journée de repos amplement méritée. Comme hier, le réveil sonne à 6h, comme hier le réveil est difficile (le corps est épuisé, je vous parle pas des fesses) et comme hier, une grosse étape nous attend (100km et 2600m de dénivelé +). Nous nous demandons : à quelle sauce allons-nous être mangé ? Surtout qu’aujourd’hui, nous devons en principe, grimper le puy de Sancy (sans utiliser le téléphérique évidemment). Je dis en principe, car si vous avez été attentif lors de la lecture du compte rendu de l’étape 7, vous avez sûrement noté que nous avions préparé un itinéraire bis n’empruntant que la route. Le choix de la bifurcation (ou non) se fera au km 28, à l’entrée du chemin qui mène au puy de Sancy.

Nous n’y sommes pas encore, nous nous préparons tranquillement et prenons la route sous un ciel menaçant. Les 28 premiers kilomètres ne sont pas des plus simples, nous prenons 600m de dénivelé positif. Pour ceux qui connaissent le mont de Cassel, c’est comme-ci nous le montions 6 fois sans jamais le redescendre 😉 De manière générale, il suffit de regarder le profil altimètrique proposé par OpenRunner pour se rendre compte de la difficulté de l’étape.

Etape 8: Départ

Départ

Arrivés au km 28, nous prenons une pause et nous faisons le point. Simon et François ne sont pas au meilleur de leur forme, Simon avoue même s’endormir sur son vélo et, pour la première fois du périple, ne pas prendre de plaisir à rouler. Néanmoins, tout deux sont d’accord pour accompagner Fred, s’il le souhaite, au puy de Sancy. Ils ne veulent pas le priver de ce passage. Fred, forcément déçu, ne souhaite pas prendre de risque, surtout que le temps est menaçant et qu’il serait risqué de s’aventurer là haut par temps d’orage (on ne savait pas encore ce qui nous attendait plus tard). Nous mettons nos vêtements de pluie pendant que Fred charge l’itinéraire de secours sur le GPS. Pour le consoler, nous l’autorisons à couper par autant de chemin qu’il le souhaite. La pause terminée, nous repartons par un chemin descendant où Fred en profitera un max.

Nous montons, nous descendons et nous traversons de charmantes petites villes, François en profite même pour faire de la pub sur notre aventure auprès des passants. Niveau temps, nous n’avons pas encore eu de pluie, mais le ciel est changeant, un coup du soleil, un coup de gros nuages noirs. Pour nous, cela veut dire, un coup on met les vêtements de pluie, un coup on les retire. Comme promis, Fred nous fait prendre des chemins. Pour nous rassurer, il annonce que ça descend, mais bien souvent CA MONTE ! Pour François et Simon, c’est dur !

Etape 8: Chemin de Fred bis

Chemin de Fred bis

Etape 8: Retour du soleil

Retour du soleil

Etape 8: Chemin de Fred

Chemin de Fred

Etape 8: Simon dans le dur

Simon dans le dur

Etape 8: François dans le dur

François dans le dur

Nous arrivons dans la ville de Besse lorsque la pluie se met à tomber à verse. Nous cherchons un endroit pour nous abriter et là miracle, une ancienne station essence. Nous y resterons une bonne demi-heure (ou plus). A ce moment-là, pour François et Simon, le moral est au plus bas. Ils sont fatigués et lorsque la tête ne suit plus, c’est vraiment difficile. D’autant plus que le temps n’arrange pas les choses, il y a du vent et il fait froid. Fred, qui contrairement aux autres, va très bien, remotive les troupes et nous repartons dès que la pluie cesse. Le soleil reprendra sa partie de cache-cache avec les nuages pendant encore un bon moment.

Etape 8: Ancienne station essence à Besse bis

Ancienne station essence à Besse

Etape 8: Ancienne station essence à Besse

Ancienne station essence à Besse

Nous continuons de grimper, l’itinéraire par la route annonce une altitude max de 1400m. Plus nous montons, plus nous nous éloignons de la civilisation. Nous passerons les 40km restants, entre lacs, pâturages et montagnes, accompagnés de troupeaux de vaches et de chevaux. Nous pouvons dire adieu au réseau mobile, prions pour que nous n’ayons pas de problème. Malgré la météo plus que moyenne, les paysages sont magnifiques (je n’imagine même pas s’il avait fait beau). Nous traversons de tous petits villages composé de 2-3 maisons. Je pense que nous garderons tous en mémoire les villages de Jassy ou de Boutaresse. On emploie souvent l’expression “trou du cul du monde” pour désigner un coin perdu, mais je peux vous dire que dorénavant, le trou du cul du monde (ou de France du moins) nous savons où il est !

Etape 8: mini cascade

mini cascade

Etape 8: Paysage

Etape 8: Paysage

Etape 8: Paysage

Etape 8: Paysage

Etape 8: Une vache

Une vache

Etape 8: Paysage

Etape 8: Paysage

Etape 8: Paysage

Etape 8: Paysage

Etape 8: Paysage

Etape 8: Paysage

Nous montons le col de la Volpilière (1230m) suivi du col de Fortunier (1280m), il reste 20km. François est très fatigué, Simon a retrouvé ses jambes, Fred ne les a pas perdu. Depuis une heure, le ciel se couvre et menace de nous lâcher ses foudres. Ce n’est pas rassurant, quand on se trouve à 1455m d’altitude avec aucun moyen de s’abriter autour de nous. Il n’a pas fallu attendre longtemps avant que l’orage ne se déclenche. Le ciel gronde, le ciel s’illumine, la pluie s’abat sur nous et nous lessive à grandes eaux. Etant juste en dessous de l’orage, nous décidons d’accélérer la cadence. Notre GPS nous indique de franchir une barrière pour poursuivre notre route, pas le temps de réfléchir, nous l’ouvrons et poursuivons notre chemin à travers les pâturages, plus rien ne nous sépare des troupeaux de vaches. Un peu plus loin, nous croiserons 3 chevaux, nous hésiterons à monter sur leur dos, peut être que nous serions rentrés plus vite.

Etape 8: Paysage

Paysage

Etape 8: Col de Volpilière

Col de Volpilière

Etape 8: Col de Fortunier

Col de Fortunier

Etape 8: Paysage

Paysage

Nous roulons de plus en plus vite, mais sommes toujours frigorifiés et surtout trempés de la tête aux pieds. Nous franchissons quelques montées, mais nous ne voyons toujours pas de trace de civilisation, cela nous inquiète, faisons-nous fausse route ? Pas le temps de se poser des questions, roulons! C’est à 5km de l’arrivée, que nous apercevons en contre bas la petite ville d’Allanche. Nous sommes plus que content, à tel point que nous poussons des cris de joie. Nous pensons déjà à la bonne douche chaude qui nous attend…bien évidemment c’était trop beau pour être vrai, rien ne se déroulera comme espéré.

Nous entamons une très longue descente qui nous achève (sous la pluie il fait froid, mais sous la pluie en descente, c’est horrible). Nous guettons le retour du réseau mobile pour donner signe de vie à nos femmes (elles n’avaient plus de nouvelles depuis au moins 4h). Enfin, nous voilà arrivés à Allanche, nous faisons rapidement la traditionnelle photo au panneau d’entrée de la ville et nous repartons fissa. Nous traversons cette charmante bourgade et atteignons le camping municipal fiers d’en avoir terminé avec cette journée épuisante. Nous sommes à 950m d’altitude, la pluie a cessé et il fait 14 degrés. Nous cherchons notre emplacement et finissons par apercevoir le minibus et les filles. Les tentes ne sont pas montées, c’est étrange, ce n’est pas dans leurs habitudes. Ils nous a fallu quelques secondes pour nous apercevoir que le minibus était embourbé sur notre emplacement…Ceci explique cela…

Etape 8: Panneau Allanche

Panneau Allanche

Etape 8: Le minibus embourbé

Le minibus embourbé

Etape 8: L'embourbeuse

L’embourbeuse

Nous rassemblons les dernières forces qu’il nous reste pour tenter de sortir l’engin, mais en vain. Nous finirons par faire appel à un employé municipal (loin d’être repoussant à en croire nos dames) qui, à l’aide de son 4×4, nous sortira de la panade. Nous montons les tentes et allons, enfin, prendre une bonne douche bien chaude…

Etape 8: Le désembourbeur

Le désembourbeur

Etape 8: La scène du crime

La scène du crime

Comme d’habitude, nous prendrons l’apéro, mangerons, jouerons aux cartes et irons nous coucher. Demain, c’est jour de repos, pas de réveil, pas de vélo, espérons qu’il fasse beau 😉

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1 réponse

  1. Elise T dit :

    Vous auriez pu troquer vos vélos contre les chevaux. Certes les fesses seraient tjs douloureuses mais vous auriez pu prendre vos femmes derrière pour un faire un remake de disney! 🙂
    Chapeau bas les 3 mousquetaires, bravo pour cette belle étape!

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